Chère Johanne,
Chers enfants et membres de la famille d'Yvon, je garde un beau souvenir d'Yvon, homme charmant, agréable et passionné de savoir. 
Je me permets de dire qu'il a connu une carrière très fructueuse. 
Il nous manque.
Georges Hélal

Sincères condoléances à la famille

Prof Yvon, comme j'aimais l'appeler, a profondément marqué le parcours de mes études. Il a éveillé en moi la passion de l'approche fondationnelle en physique et,surtout, en mathématiques.  Une passion qui reste aujourd'hui aussi vive qu'auparavant. 

Merci Prof Yvon !

Lorsqu'on  rencontrait Yvon pour la première fois, on ne pouvait manquer d'être frappé par son intelligence étincelante et son humour, parfois corrosif.  C'était aussi un bourreau de travail. Ces trois traits parmi d'autres lui ont assuré une reconnaissance internationale, un fait rare chez les philosophes québécois. 

Je lui dois mon intérêt pour la philosophie des mathématiques, un domaine qui m'était inconnu  avant de lire ses écrits et d'échanger avec lui, au fil des années et des courriels. Je lui en serai toujours reconnaissant.

Repose en paix, cher Yvon. Dans ma tête et dans mon coeur, tu occupes une place de choix dans l'Empyrée des philosophes. 

Bonjour,
Je n'ai malheureusement pas été en mesure d'être présent à la cérémonie du 29 septembre. Je tiens à vous transmettre mes condoléances. Yvon a joué un rôle important dans ma carrière et ,d'une certaine manière, je lui dois même mon poste au département de philosophie. J'ai toujours apprécié son humour, sa franchise et son immense culture philosophique et scientifique. Il restera gravé dans ma mémoire.

Mes plus sincères condoléances à la famille d'un ex-collègue qui fut aussi un ancien confrère de classe en philosophie à l'université de Montréal avec qui j'ai eu l'honneur et le plaisir d'échanger pendant plus de quarante ans. J'ai toujours apprécié, outre son intelligence brillante et sa vaste culture, cette sociabilité qui en faisait un ami de tous, indépendamment des divergences de vue sur les questions philosophiques qui lui tenaient à cœur et à propos desquelles il n'a pourtant jamais hésité à affirmer avec force ses convictions. En dépit de sa réputation assez méritée de redoutable polémiste, Yvon a toujours été, presque paradoxalement, un agent de bonne entente au département de philosophie. 
Qu'il repose en paix.
Un ami de longue date,
Maurice Lagueux

À la mémoire d’Yvon Gauthier  ,   1 février 1941 - 13 mai 2022 

L’hommage à sa vie : jeudi le 29 septembre au Centre funéraires de Côtes-des-Neiges , de 16 h à 19 h  , 4525 chemin Côtes -des-Neiges , Montréal .

J'ai connu Yvon par le biais de ma grande amie Johanne. Lorsque j'allais la visiter, il venait toujours gentiment me saluer, pratiquant ce que j'appelle un "joue-joue" yvonien, soit effleurant tour à tour ses joues contre les miennes en lieu de bises. Puis il retournait dans sa pièce-bureau, son univers de pensées, avec ses écrits, ses lectures et ses correspondants. Johanne a grandement contribué à créer un environnement aimant, stable et organisé propice à la création. Yvon a réfléchi et travaillé avec passion jusqu'à ce que sa terrible maladie ne l'en empêche.
La présence d'Yvon me manque. Le chagrin de Johanne me bouleverse. Mais Yvon n'est pas mort. Son esprit s'épanouit dans une autre dimension, lumineuse et éternelle, où j'aime imaginer qu'il converse avec ses illustres prédécesseurs philosophes, mais d'où, j'en suis persuadée, il continue à chérir ceux qui sont entrés dans son cœur.
Joue-joue cher Yvon, bon voyage.



Pour Yvon,

C’est en 1979, mon doctorat encore tiède sous le bras, rentrant de France et cherchant désespérément un poste, que nos lignes de vie se croisèrent. J’étais tout à la joie et à la peur d’avoir mon premier projet de communication accepté pour présentation au Congrès annuel de l’Association canadienne de philosophie. Cette peur se transforma en terreur lorsque j’appris que mon commentateur serait Yvon Gauthier, « le » Yvon Gauthier qui venait de publier un brûlot sur l’épistémologie française des mathématiques dont j’avais suivi les remous à Paris. 
Le jour J arriva et je découvris un être sympathique, supérieurement intelligent, qui avait compris en quelques minutes de lecture ce que j’avais mis des mois à formuler. 
Ce fut le début d’une longue amitié qui ne devint cependant jamais intime. Il m’a toujours semblé que l’intimité d’Yvon était une place gardée que peu de collègues ont su franchir. Je suivis pendant des années ses séminaires qui, malgré leur caractère quelquefois brouillon, me firent découvrir le monde merveilleux du constructivisme. Un jour, en pleine séance de séminaire, je l’interpellai : « Yvon, que risque celui qui rejette le constructivisme au profit d’approches classiques ? » Il me répondit par une boutade humoristique et pleine de sens dont il avait le secret : « Il risque d’être philosophiquement dans l’erreur ! » 
Yvon a passé une grande partie de sa vie à nous révéler cette erreur, et je l’en remercie.
Je m’en voudrais de terminer ce post-mortem sans souligner l’importance de Johanne, sa compagne, sans qui Yvon n’aurait probablement pas été Yvon. Je lui offre mes plus sincères condoléances.


Mes plus sincères condoléances à la famille et aux amies et amis d’Yvon. 

J’ai été parmi les derniers doctorants d’Yvon. Comme il l’a fait tout au long de sa carrière, auprès de ses nombreux étudiants et étudiantes, il a profondément influencé ma trajectoire intellectuelle, en me transmettant l’esprit critique et inquiet qui, à son avis, est l’attitude par excellence de celle ou celui qui pratique la philosophie qu’il définissait comme vigile du savoir. Il a été pour moi, comme pour les autres, un directeur disponible et amical. Yvon incarnait la philosophie comme amour du savoir. Par sa fougue et son érudition légendaire, il rendait cet amour contagieux. L’essentiel de son travail a consisté à tenter de relever l’immense défi de développer une alternative constructiviste aux mathématiques classiques. Quelque temps après sa retraite, alors que je lui demandais ce qui, à ses yeux, constituerait la plus grande reconnaissance de son travail, il me répondait que ce serait d’avoir un théorème à son nom, le « théorème de Gauthier », résultant de sa preuve de consistance interne de l’arithmétique de Fermat-Kronecker. Je lui souhaite d’obtenir un jour cette ultime reconnaissance. 

Cher Yvon, merci pour tout ! Requiescat in pace ! 


J'offre mes sincères condoléances à toute la famille et les proches du défunt.

Bonjour Johanne,

Je t'offre toutes mes condoléances, je me souviendrai toujours d'Yvon et de son humour...Une de ses sitacions que j'aime bien : '' La mer est infinie, pour ceux qui reste sur le rivage ''

La vie continue...On t'accompagne dans ces moments difficiles...
Ton ami René 

Mes sincères condoléances à la famille d'Yvon. Son décès m'a étonné et m'a attristé compte tenu de son âge. Je l'estimais pour sa personne, son enthousiasme et son entregent. De plus, ce fut un professeur et un penseur entièrement consacré à son champ de recherche et il y a laissé sa marque.
Il nous manquera vivement.

 

OBITUARY

Yvon Gauthier

February 1, 1941 – May 13, 2022

Centre funéraire Côte-des-Neiges

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