Victor Hugo disait que deux mains jointes font plus d’ouvrage, sur la terre, que tous les roulements de tambour de la guerre. Tes mains, mardi dernier, je les ai touchées.  J’ai pleuré mais j’ai aussi souri parce qu’elles m’ont rappelé ton gros collage de mains sur les murs de ta chambre. Tes mains qui ont aidé, aimé, créé, elles étaient froides sur ton lit de mort mais elles étaient liées ensemble dans la paix, à tout jamais.
Repose en paix, je t’aime.
Marise	


Des bébés toujours souriants. Puis, des animaux, surtout des chiens. J’ai découvert ton amour inconditionnel des chiens par l’affection débordante que tu avais envers notre chihuahua Tom. Tu me disais, à la blague, que tu l’aimais plus que moi! Je te croyais! Je continue mon voyage visuel à travers toutes ces images collées et j’y vois des photos de famille : tes sœurs que tu chérissais tant. Tes amies, tes anciens élèves. Autant de vivacité et d’amour me saute aux yeux.Par-dessus tout, ce qui me fait réfléchir dans ce tableau de vie, ce sont ces images de mains collées un peu partout. Tu sais, ta fascination pour les mains a toujours piqué ma curiosité. Dans mon orgueil de déception de toute cette colle sur les murs, je ne t’ai jamais demandé pourquoi tu aimais tant les mains. Tu sais, Albertine, elles prennent sens aujourd’hui. Ce sont presque toujours deux mains qui se tendent, qui prient, qui s’entre lassent. J’y vois tes mains ouvertes, levées au Ciel, pour celui que tu as choisi dans ton parcours de vie en communauté. J’y vois les mains accueillantes que tu as ouvertes pour tant de petits enfants qui voulaient apprendre. J’y vois la main tendue pour tant d’amis qui ont dansé ensemble sur ton chemin. Enfin, j’y vois aussi la mienne, celle que je t’ai tendue lorsque la pitié l’a emporté sur l’amitié. Ma main amicale, guérisseuse, compatissante, souvent maternelle. J’y vois aussi celles de Richard, mon conjoint. Tu l’appréciais tant. D’ailleurs, je tiens à le remercier devant vous tous car sans lui, je n’aurais pas pu tenir cette grande promesse que je t’avais faite. Oui, j’ai parfois douté. On me proposait de te placer. Je ne l’ai pas fait, même si cela n’était pas toujours facile. Je ne le regretterai jamais. 

Chère Albertine,
Si je te parle présentement, c’est que je te sens encore très présente. 
Tu sais, en 1993, tu m’as fait une grande demande. Tu m’as demandé, à moi, ta nièce Marise, de m’occuper de toi lorsque tu ne serais plus capable de prendre soin convenablement de toi. À l’époque, tout bonnement, je t’ai répondu oui. Un oui de candeur mêlé d’insouciance. Pourtant, tu as pris le temps de me dire que je m’embarquais dans quelque chose de gros. Par la suite, je te croisais, à l’occasion, au centre d’achat. On placotait, tu me donnais des nouvelles. On se rappelait aussi les beaux souvenirs d’enfance où tu m’emmenais chez toi passer des fins de semaine. À l’époque, je n’avais pas toujours le goût car j’étais dans l’âge de jouer avec des enfants de mon âge. Maman m’y envoyait quand même car elle savait que tu m’aimais beaucoup. Même si j’étais jeune, je sentais que j’étais la fille que tu aurais peut-être aimé avoir et j’ai joué le jeu. Et puis le temps a filé. Tes capacités physiques ont diminué et tu as eu besoin de moi. Tu es devenue ma plus grande, comme je me plaisais à le dire. En ce matin de décembre, me voilà, assise sur ton lit, devant les murs de ta chambre que tu avais tapissés d’images découpées dans des revues et des journaux. Je me souviens de t’avoir dit que ça me dérangeait que tu colles autant d’images sur les murs frais peints. Et puis, le lendemain, il y en avait encore deux fois plus. C’était tout à fait toi, ça. Tu étais comme ma grande adolescente qui n’écoute rien. On te disait quelque chose et tu faisais le contraire! Dieu sait combien je trouvais cela exaspérant! Mais tu sais quoi? Je suis devant toutes ces images et je pleure. Je pleure parce que cet immense collage m’apparaît tout à coup comme un album. Tu m’exposes ta vie en quatre dimensions. Il y a des images de bateaux, beaucoup d’images de bateaux. Tu aimais tant les voyages. Il y a des images de bébés à la tonne. 

Matante Albertine était ma marraine et malheureusement, 
je serai absente pour les cérémonies entourant son décès. 
J'offre mes condoléances à toute la famille et je remercie ceux qui ont placé les photos dans son avis de décès

A celle qui a eu la patience et la grande gentillesse de me donner le gout de chanter en m'accompagnant au piano alors que je n'étais qu'un jeune enfant...et celle que j'ai revu bien des années plus tard au palais de justice et me transmettre son savoir au palais de justice et qu'on appelait affectueusement ''l'avocate''...un grand merci

Mes sincères condoléances à toute la famille de cette femme qui a marqué le début de mon parcourt scolaire. Ma première année avec Sœur Marie-Conrad, je ne l’oublierai jamais. Mes prières vous accompagnent. Yolande Fortin, élève en 1954-55 


Mes sincères sympathies à la famille de Madame Albertine Perron.  Humaine, disponible, pédagogue et excellente enseignante était cette personne si aimante et compréhensive envers de nombreux enfants. Grâce à l'excellent départ scolaire qu'elle a su nous donner, la majorité  d'entre nous avons réussi dans la vie.  Gros merci à vous Madame Perron, Sr Marie Conrad pendant de nombreuses années.   

Merci tante Albertine pour ta patience et ton affection lorsque tu m'as enseigné le piano il y a déjà une cinquantaine d'année.

Aux membres de la famille,
Quelques mots pour vous exprimer toute notre sympathie en cette période de deuil .Nos pensées positives vous accompagnent et se veulent apaisantes pour vous aider à surmonter cette période difficile.
Sincères condoléances!
Jocelyne et Gérald

Sincères condoléances à tous les membres de la famille.  Nous espérons que les souvenirs des bons moments passés en sa compagnie apaisent un peu votre chagrin et vous aident à traverser cette épreuve difficile.  La mort arrive toujours trop vite pour ceux  qui traversent la vie en semant Amour et bonheur sur leur passage, mais nous savons que leur passage n’aura pas été vain, puisqu’ils vous ont rendus heureux.  De toute l'équipe des Résidences funéraires Gravel & Fils.

OBITUARY

Albertine Perron

April 11, 1929 – December 3, 2017

Résidences funéraires Gravel & fils

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