Jean-françois Paris

Jean-François était une personne d’exception, un homme cultivé, brillant d’intelligence, de vivacité d’esprit, de curiosité, doté d’une faculté d’analyse et empreint d’une très grande générosité.

Vous avez eu chacun, chacune, la chance, le privilège, le bonheur de le côtoyer.

Jean -François avait le sens de l’honneur et de la justice. À la fois rationnel et aventureux, curieux de tout, féru d’actualité internationale, il lisait les journaux de a à z, écoutait les bulletins de nouvelles assidûment. Il voulait tout comprendre, le pourquoi et le comment des événements, des enjeux et des situations complexes. Il aimait aller à la découverte de nouveaux horizons, de plats exotiques et de vins inconnus mais surtout de partager ses découvertes avec Johane, la femme de sa vie, son amoureuse, son âme sœur. Dix ans de bonheur, de voyages, de surprises, de partage, d’attention, d’échange, de complémentarité. Pour lui, une relation amoureuse était une relation égalitaire dans laquelle chacun complète l’autre. Leurs deux personnalités différentes formaient une fusion parfaite. D’un naturel joyeux, Jean-François avait la taquinerie facile et aussi la capacité de relativiser les situations. Rien n’était grave à ses yeux Il n’y avait jamais de problème, que des solutions. Il avait le sens de la fête, c’était comme on dit un gars de party! Il adorait aussi faire des surprises comme la fois où il est allé surprendre Johane à son hôtel à Paris. Il ne pouvait quand même pas la laisser visiter la ville qui portait son nom sans lui! Jean-François avait ce talent rare de faire ressortir le meilleur chez les autres. Il était un homme simple, ouvert aux autres, un homme au grand cœur dont le bien-être des autres passait avant le sien. Un être charismatique, authentique et accompli. Un être humain extraordinaire.

Témoignage de Solange, Hélène, et Jean-Michel Paris

Jean-François nous a quittés en nous laissant à chacun de nous le souvenir d’une vie remplie de gaieté et de bonheur en sa présence.

Il éprouvait une grande joie personnelle à faire plaisir, par un bon mot, par un encouragement, par un signe de reconnaissance, ou par de petits cadeaux. Sa vie était un exemple de dévouement, de solidarité familiale, de générosité, et de don de soi. Il a toujours fait preuve d’une grande sollicitude à l’égard de ses parents, de sa sœur qu’il adorait, et de ses petites filles, Mathilde et Jasmine dont il était le parrain, ainsi que de Martin, l’époux de sa sœur, avec lequel il partageait de bons moments, et de sa compagne Johanne qui avait gagné son cœur.

Jean-François occupait une grande place dans le cœur de Solange et Jean-Michel. Nous nous réjouissions de ses joies, de ses bonheurs et de ses réalisations, et nous partagions ses peines et ses rares tristesses. Nous manquerons sa présence et sa contribution à nos vies.

Hélène se souviendra toujours de son grand frère taquin, qui était toujours là pour la protéger, lui apprendre à plonger, sauter en ski alpin, faire la voile en mer seule avec lui, à conduire, et tant d’autres choses ; mais elle se rappellera surtout des leçons de vie, du support qu’il lui apportait, de sa facilité à passer à travers les épreuves avec la confiance que tout finira par s’arranger.

Solange, ta maman veut que tu saches qu’être mère est la plus vieille et la plus belle mission du monde. Elle te dit doucement : «avec toi, Jean-François, au cours des ans, tenir ce rôle m’a apporté les plus grandes joies, mais aussi, maintenant la plus grande tristesse. L’amour que je ressens pour toi restera gravé dans mon cœur pour toujours. Dors bien, mon bel ange ; ton papa et moi t’aimons profondément et nous ne t’oublierons jamais.» Il y a, dit-on, une étoile dans le ciel pour chacun de nous où on retrouve la paix et un nouveau bonheur. Je saurai toujours retrouver ton étoile et cela sera pour moi d’un grand réconfort.

Le vide que laisse, Jean-François, ne saurait être comblé. Au fil du temps toutefois, le souvenir de sa présence parmi nous nous incitera graduellement à embrasser nous-mêmes son grand altruisme. Ainsi, Jean-François, ton impérissable souvenir nous permettra d’attendre plus sereinement de te rejoindre.

Adieu, Jean-François, on ne t’oubliera jamais.