Dans le calme et à côté de sa chère Micheline, Jean L’Heureux est décédé, le lundi midi, 27 novembre 2023, au centre Réal-Morel, à l‘âge de 76 ans. Après avoir tenu tête pendant 23 ans au Parkinson, il a, suite à trois journées difficiles, rendu naturellement son dernier souffle, se libérant ainsi d’un corps meurtri dont il était devenu prisonnier. Il sera vraiment allé au bout de ce qui lui était possible.
Il laisse dans le deuil son épouse Micheline Raymond avec qui il a partagé sa vie pendant 30 ans, sa mère Yvette Mc Kenzie L’Heureux( feu Léon L’Heureux), sa sœur Lise L’Heureux, ses six frères, Marc L’Heureux, Pierre L’Heureux( Michelle Delisle), Jacques L’Heureux ( Josée LaRoche) Paul L’Heureux ( Etidal Arbach), Guy L’Heureux, Denis L’Heureux (Anne Pilon), sa belle-sœur Claire Valiquette ( Jacques Groulx), ses nièces et neveux Marianne, Anaïs, Gabriel, Ghislain, Nicolas, Catherine, Chantal, Mathieu, Geneviève, Cédric ainsi que de la parenté comprenant un grand nombre de cousines et cousins à différents niveaux. À cela s’ajoute aussi des enfants de ses neveux et nièces, des filleuls et une filleule, des précieux(ses) amis(es) et ex-collègues de travail
Membre du Barreau du Québec, Jean a pratiqué le droit plusieurs années. C’était un avocat humaniste et, pendant longtemps, il a donné bénévolement de son temps à une clinique juridique du YMCA permettant ainsi à des gens de recevoir gratuitement des conseils. Il avait aussi développé une expertise en droit de l’immigration se spécialisant surtout auprès des personnes nouvellement arrivées et démunies. Jean était avant tout une être profondément humain plutôt qu’un homme d’affaires. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles Micheline l’a tant aimé, vous dira-t-elle. Pour son côté plutôt bohème et ses valeurs altruistes.
Puis au cours des 12 dernières années avant de prendre sa retraite en 2017, il a surtout travaillé comme traducteur de textes tant vers le français que vers l’anglais car il était parfaitement bilingue. Et il a aussi excellé en interprétation simultanée, également vers les deux langues. Il était autant apprécié par ses collègues que par les clients.
Il a affronté la maladie de Parkinson avec force, dignité, courage, humour et intelligence. Il a travaillé le plus longtemps possible car ça le rendait heureux. Quant au hockey avec sa ligue de copains, il a joué chaque semaine tant que son corps a tenu le coup. Et il a voyagé jusqu’en 2019 même si c’était devenu très exigeant physiquement. Il partageait avec Micheline cette passion de découvrir l’ailleurs. Leur dernier périple, une croisière en Amérique du Sud, les a menés jusqu’à Ushuaïa, cette ville de l’Argentine, capitale de la Terre de Feu, à la pointe la plus méridionale de l’Amérique du Sud. On surnomme Ushuaïa « le bout du monde ». Et c’est jusqu’à cet endroit que Jean a trouvé l’énergie de faire son dernier grand périple sur terre avant d’entreprendre son éternel voyage au delà du « bout du monde », là où la souffrance et les limites n’existent plus.
Micheline Raymond tient à remercier Dr Michel Panisset, le neurologue qui a pris un grand soin de Jean pendant une vingtaine d’années, Dr Marc Gagné son médecin de famille si attentif et à l’écoute depuis plusieurs années, Dr Abbas Sadikot, le neurochirurgien qui a procédé à la si délicate intervention de l’insertion des électrodes dans le cerveau ( la stimulation cérébrale profonde permet, quand c’est possible dépendant des personnes, d’avoir une meilleure qualité de vie physique quant aux tremblements, etc), Ginette Mayrand, une infirmière spécialisée en Parkinson tellement rassurante et toujours encourageante et enfin Dr Élise Royer-Perron qui fut très présente auprès de Jean lors des dernières heures de sa vie afin qu’il soit dans le confort et la non-souffrance.
Micheline tient également à remercier les travailleurs sociaux du CLSC de Verdun, tout le personnel du 15e étage du centre Jean de la Lande ainsi que le personnel du 3e étage du centre Réal-Morel pour leur grand dévouement et leurs valeurs humaines.
La cérémonie funéraire, un hommage à la vie de Jean, aura lieu le samedi 6 janvier 2024 à la Résidence funéraire Laurent Thériault à compter de 11h30.
510 rue De L’église, Verdun, H4G 2M4
De 11h30 à 13h: condoléances
De 13h à 14h: célébration de la vie
De 14h à 16: buffet de petites bouchées
L’inhumation des cendres se déroulera ultérieurement, dans l’intimité, au cimetière du Lac Ste-Marie en Outaouais.
En souvenir de Jean, vous pouvez faire des dons à la société Parkinson Québec: https://parkinsonquebec.ca/je-fais-un-don/
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