Françoise était une femme marginale, pas trop de son temps, aux idées bien à elle. Elle était spirituelle et avant-gardiste à la fois. Maman était une hermite heureuse comme elle le disait si bien.
Pour ma part, je ne crois pas qu’elle était si heureuse. Elle vivait avec des troubles psychologiques depuis très longtemps, ce qui la rendait parfois triste et dépressive. Malgré une certaine évolution, la santé mentale est encore un sujet tabou. De plus en plus de gens sont touchés de près ou de loin, surtout de nos jours, dans ce monde qui roule à cent mille à l’heure.
Ce qui me rend triste, c’est à quel point elle souffrait à l’intérieur. La première chose à laquelle j’ai pensé quand j’ai appris son décès a été : « Elle est libérée, elle est enfin délivrée! » Elle vivait avec la phobie sociale; sortir de chez elle lui demandait beaucoup. Elle était bien lorsqu’elle était seule. Son départ est survenu d’une manière inattendue. Par chance, nous nous étions réunis, enfants et petits-enfants, au chalet de Yan une dizaine de jours avant son décès.
Aujourd’hui, je sais qu’elle est entourée de son papa et de son frère qu’elle aimait profondément. Ses dernières volontés étaient de ne pas avoir de salon funéraire ni de funérailles…une simple incinération et ses cendres jetées au vent.
Nous allons donc respecter son souhait. Si vous souhaitez contribuer d’une certaine façon, un don pour la santé mentale peut être fait au lien ci-dessous
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