Née le 12 août 1938 au Cap-de-la-Madeleine, Québec, l’enfant aînée d’Edgar Gaulin et Marie-Jeanne Laquerre, Claire et sa famille sont déménagés à Kapuskasing pour s’y installer de façon permanente. Claire adorait aller à l’école et elle se démarquait de ses pairs car elle avait une facilité avec les mots et la grammaire, ainsi qu’une « mémoire de fer ». Elle aurait tant aimé poursuivre ses études au-delà du secondaire mais les attentes familiales de l’époque faisaient en sorte qu’elle devait céder sa place aux plus jeunes. Elle est entrée sur le marché du travail lorsqu’elle était encore très jeune, et se déplaçait souvent à pied pour plusieurs kilomètres de l’école, au travail et de retour à la maison à Brunetville. Un de ses premiers emplois était à titre de femme de ménage pour la famille de M. Freddy Flatt qui était à l’époque le gérant du moulin à papier Spruce Falls Power and Paper Company, le ‘big shot’ en ville.
Dès l’âge de 17 ans, Claire a rencontré l’homme de sa vie, Ernest Leduc, qui travaillait comme camionneur pour son oncle, Raoul Gaulin. Le 17 août 1957, Claire et Ernest se sont mariés. Ensemble, ils formaient un couple uni et leur complicité était enviable. De peine et misère, Claire et Ernest ont bâti leur première maison à Kitigan et ils y sont restés pour une vingtaine d’années à élever leurs cinq enfants, Michel, Jocelyne, Suzanne, Francine et Lise. Au début, Claire travaillait comme adjointe administrative dans le « steno pool » chez Spruce Falls (poste qu’elle a dû quitter lorsque sa première grossesse est devenue évidente) et par la suite, une fois que sa plus jeune avait commencé l’école en 1971, Claire est retournée travailler, cette fois, comme bibliothécaire et adjointe administrative pour le Conseil des écoles séparées à Kapuskasing, poste qu’elle a occupé jusqu’à sa retraite bien méritée.
Claire, tout comme son mari, avait une éthique de travail incomparable. Ce n’était pas rare pour elle de se lever très tôt en même temps que l’heure de départ de son mari pour aller faire des brassées de lavage (avec une tordeuse manuelle), préparer un déjeuner chaud pour ses enfants tout en organisant leurs boîtes à lunch en plus de la sienne pour son autre ‘quart’ de travail à l’École Sacré-Cœur. Après sa journée de travail, elle rentrait à la maison pour préparer le souper, en couronnant toujours le repas avec un dessert maison. Très souvent, elle passait des soirées à nous aider avec nos devoirs et à taper nos dissertations. Claire était une mère attentionnée, dévouée, fidèle et la plus ardente défenderesse de sa famille, elle décriait ouvertement et avec véhémence les injustices dont elle témoignait.
Perfectionniste presqu’à son détriment, tout ce que Claire faisait était impeccable…l’entretien de sa maison, sa cuisson, ses œuvres de tissage, ses peintures, les vêtements qu’elle confectionnait pour ses enfants. Nous avons tous les meilleurs souvenirs de ses préparatifs pour le temps des Fêtes, les mille et une recettes de galettes, son gâteau aux fruits qui trempait dans le Brandy, les décors festifs et minutieux. Elle adorait ce temps de l’année et nous a tous empreint de ce désir, ce besoin, de se rassembler en famille pour célébrer le réveillon. Elle veillait à tous les détails, les cadeaux étant répartis judicieusement à tous et chacun des membres de sa famille grandissante.
Sa plus grande fierté était ses enfants et de savoir qu’elle avait contribué à leur donner toutes les chances qu’elle n’avait pas eues, notamment, la chance de poursuivre des études post-secondaires et une carrière dans leur domaine choisi. De témoigner de l’épanouissement de ses enfants et de les voir tisser leurs propres familles unies, était pour Claire, une profonde source de joie.
Victime de sa génération, Claire était la plus heureuse lorsqu’elle rendait service aux autres, lorsqu’elle était utile et faisait ‘sa part’. Elle a pu profiter de plusieurs années à la retraite à s’occuper à ses loisirs dont le plus gratifiant était le tissage. Ses linges à vaisselle étaient exceptionnels et elle avait toujours des commandes à remplir. Malheureusement, avec les années, sa santé limitait de plus en plus sa capacité de s’adonner aux activités qui lui plaisaient le plus. En 2011, Claire et Ernest sont déménagés à Casselman pour se rapprocher de leurs enfants et petits-enfants. Malgré l’épreuve d’être déracinée, Claire a persévéré avec ses implications communautaires et a fondé un nouveau cercle d’amies avec lesquelles elle aimait prendre le café.
Claire était une femme d’une élégance innée, intelligente, fidèle, travaillante, fiable, humble avec de profondes convictions d’équité. Aux yeux de ses enfants et ses petits-enfants, elle était une femme d’une force infatigable qui était toujours présente.
Prédécédée en 2022 par son mari, Ernest, Claire laisse dans le deuil ses enfants Michel (Lyn Joly), Jocelyne (Gary Kowaluk), Suzanne, Francine (Dan Adamus) et Lise (Michel Jean), ses petits-enfants et leurs conjoint(e)s Brian (Ashley), Merissa (Claude), Caitlin (Matt), Whitney (Seamus), Wade (Kristen), Stéphanie (Gio), Jessica (Jordan), Clay Wright (Cindy), Kurtis, Dana, Samuel et William et ses précieux arrières petits-enfants Jaedan, Brodyn, Bria, Declan, Avery, Scarlett, Riley, Vale, Burke, Mave, Jonathan, Elisha, Samuel, Violette et Maddison. Elle laisse également ses frères, Martial Gaulin (Pauline), Maurice Gaulin (Monique), Jean-Yves Gaulin (Jan) et sa sœur, Ghislaine Sigouin Gagnon (Guy), les membres de sa belle-famille Leduc et plusieurs nièces et neveux.
La famille vous accueillera à compter de midi, mardi le 5 novembre 2024 et un service commémoratif suivra en chapelle à 15 h 00 suivi d’une réception à la Maison funéraire McEvoy Shields, 1411, chemin Hunt Club, Ottawa, Ontario. Ceux et celles qui ne peuvent pas assister au service commémoratif pourront le visionner en direct ou en rediffusion en cliquant le lien suivant https://fweb.tv/158992
Au lieu des fleurs, des dons à l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa (https://foundation.ottawaheart.ca/fr/) ou à l’Association pulmonaire du Canada (https://www.poumon.ca).
Claire Marie Denise Leduc (née Gaulin) (August 12, 1938 – October 29, 2024)
Born on August 12, 1938 in Cap-de-la-Madeleine, Quebec, the eldest child of Edgar Gaulin and Marie-Jeanne Laquerre , Claire and her family moved to Kapuskasing to settle permanently. Claire loved going to school and stood out from her peers because she had a facility with words and grammar, as well as an excellent memory and an unending thirst for knowledge. She would have loved to continue her education beyond high school, but family expectations at the time meant that she had to give up her place to her younger siblings.
She entered the workforce at a very young age, and often walked several kilometers from school to work and back home to Brunetville . One of her first jobs was as a housekeeper for the family of Mr. Freddy Flatt who was at the time the manager of the Spruce Falls Power and Paper Company, the 'big shot' in town.
At the age of 17, Claire met the love of her life, Ernest Leduc, who worked as a trucker for her uncle, Raoul Gaulin. Claire and Ernest were married on August 17, 1957. Together, they formed a united couple and their complicity as a partnership was enviable. After scrimping and saving, Claire and Ernest managed to build their first house in Kitigan and they stayed there for about twenty years to raise their five children, Michel, Jocelyne, Suzanne, Francine and Lise. Claire initially worked as an administrative assistant in the steno pool at Spruce Falls (a position she had to leave when her first pregnancy became ‘visible’) and later, once her youngest started school in 1971, Claire returned to work, this time as a librarian and administrative assistant for the Kapuskasing Separate School Board, a position she held until her well-earned retirement.
Claire, like her husband, had an unmatched work ethic. It was not uncommon for her to wake up very early at the same time as her husband before 5 am, to go do loads of laundry (with a hand wringer) in the basement, prepare a hot breakfast for her children while organizing their lunch boxes in addition to her own for her other 'shift' at École Sacré-Cœur. After her work day, she would come home to prepare dinner, always topping off the meal with a homemade dessert. Very often, she would spend evenings helping us with our homework and typing up our essays. Claire was a caring, devoted, loyal mother and the most ardent defender of her family, she openly and vehemently decried the injustices she witnessed.
A perfectionist almost to her detriment, everything Claire did was impeccable…the upkeep of her home, her baking, her weaving, her paintings, the clothes she made for her children. We all have fond memories of her preparations for the holiday season, the thousand and one cookie recipes, her fruit cake soaking in brandy, the festive and meticulous decorations. She loved this time of year and imbued us all with this desire, this need, to gather as a family to celebrate Christmas Eve. She watched over every detail, the gifts being judiciously distributed to each and every member of her growing family.
Her greatest pride was her children and knowing that she had been instrumental in giving them all the opportunities she had not had, including the chance to pursue post-secondary education and a career in their chosen field. Witnessing her children flourish and building their own strong families was a source of profound joy for Claire.
A product of her generation, Claire was happiest when she was helping others, when she was useful and doing 'her part'. She was able to enjoy several years in retirement pursuing her hobbies, the most rewarding of which was weaving. Her dish towels were exceptional and she always had orders to fill. Unfortunately, as the years went by, her health increasingly limited her ability to pursue the leisure activities she enjoyed most. In 2011, Claire and Ernest moved to Casselman to be closer to their children and grandchildren. Despite the ordeal of being uprooted, Claire persevered with her community involvement and founded a new circle of friends with whom she enjoyed having coffee.
Claire was a woman of innate elegance, intelligent, loyal, hard-working, reliable, humble with deep convictions of fairness. In the eyes of her children and grandchildren, she was a woman of tireless strength who was always present.
Predeceased by her darling husband in 2022, Ernest, Claire is survived by her children Michel (Lyn Joly), Jocelyne (Gary Kowaluk), Suzanne, Francine (Dan Adamus) and Lise (Michel Jean), her grandchildren and their spouses Brian (Ashley), Merissa (Claude), Caitlin (Matt), Whitney (Seamus), Wade (Kristen), Stéphanie (Gio), Jessica (Jordan), Clay Wright (Cindy), Kurtis, Dana, Samuel and William and her precious great-grandchildren Jaedan, Brodyn, Bria, Declan, Avery, Scarlett, Riley, Vale, Burke, Mave, Jonathan, Elisha, Samuel, Violette and Maddison. She also leaves behind her brothers, Martial Gaulin (Pauline), Maurice Gaulin (Monique), Jean-Yves Gaulin (Jan) and her sister, Ghislaine Sigouin Gagnon (Guy), the family members of her Leduc in-laws and several nieces and nephews.
The family will receive you from noon, Tuesday, November 5, 2024 and a memorial service will follow in the chapel at 3:00 p.m. followed by a reception at McEvoy Shields Funeral Home, 1411 Hunt Club Road, Ottawa, Ontario. For those unable to attend the memorial service, they may view it live or by replay using the following link: https://fweb.tv/158992
In lieu of flowers, please consider a donation to the University of Ottawa Heart Institute (https://foundation.ottawaheart.ca/make-a-donation/ways-to-give/) or to the Canadian Lung Association (https://www.lung.ca/).
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